mardi 8 juin 2010

Information 13 : l'Association "SHERPA" pour lutter contre les crimes des marchés et la corruption

une association de juristes, appelée "SHERPA" a vu le jour afin de lutter contre la corruption internationale. Elle est dirigées par M° William BOURDON, Avocat et auteur de "face aux crimes des marchés, quelles armes juridiques pour les citoyens ?" paru aux Editions La Découverte.

au contraire de la Cour pénale internationale, qui est un outil destiné à punir les grands criminels et mise en place par la communauté internationale, il existe des impunités liées à la mondialisation et tout aussi dévastatrices. il s'agit par exemple des 1000 milliards de dollars qui quittent le continent Africain vers des paradis fiscaux et des réseaux de blanchiment d'argent difficiles à atteindre.

le G20 a fait de la lutte contre la corruption une nouvelle cause pour l'humanité, mais elle reste endémique malgré les dispositifs mis en place. la corruption touche tous les pays et on voit de plus en plus de scandales affectant des grandes sociétés européennes ou américaines, mais aussi asiatiques ou russes.

SHERPA réfléchit donc aux moyens à mettre en action pour que les victimes, dans les procédures de corruption internationale, puissent avoir un statut et que les institutions anti-corruption puissent représenter un contre pouvoir, notamment pour contrer l'inertie du parquet.

SHERPA traque aussi ceux qui propagent des rumeurs sur les marchés ou qui jouent sur la baisse au détriment des Etats afin de favoriser l'enrichissement rapide de certains personnages sans scrupules.

la régulation monétaire ne suffit plus face aux spéculations en tous genres qui vont à l'encontre de l'économie réelle, aux comportements opaques et au cynisme absolu. il faut une réplique judiciaire et définir de nouveaux délits pour endiguer ces comportements liés à la finance folle. il faut pour cela employer des moyens informatiques sophistiqués dont ne sont pas dotées les institutions du type Autorité des marchés financiers.

il faut définir un outil de répression à l'échelon européen, car la volonté politique peut être de faible poids dans le rapport de force avec le monde bancaire et financier.

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